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Vassilis Alexakis : « Le voyage est une consolation »

Rasha Hanafy, Lundi, 15 avril 2013

Vassilis Alexakis 
Vassilis Alexakis 

« L’exil est un drame. Apprendre une autre langue est une chance. Ce sont deux choses tout à fait diffé­rentes. Entre les deux, le voyage est une consolation ». Après un séjour étudiant de trois ans à Paris au début des années 1960, Alexakis s’installe définitivement dans la capitale française en 1968. Mais il ne cesse depuis de faire des allers-retours entre la Grèce et la France.

Il distingue deux types d’exils : l’exil politique et l’exil économique : ce dernier cas est celui des émigrés. « Je suis parti pour ne pas vivre sous la dictature qui régnait en Grèce. Moi, je n’étais pas obligé de partir, mais je faisais des études de journa­lisme en France. J’écris mes romans dans les deux lan­gues. Ensuite je traduis le livre ».

Pour Alexakis, le voyage est une chose précieuse qui « fait partie de l’Histoire ». Et la Méditerranée ? « C’est une école ». Pourtant, selon l’auteur, il n’y a pas d’écriture « commune ». Le style littéraire est particulier à chaque pays et à chaque langue, même si des élé­ments communs se retrouvent. L’essentiel est pourtant tout autre pour l’au­teur. Il s’agit du style de l’écri­vain .

Romancier, journaliste, dessina­teur et cinéaste, Vassilis Alexakis est l’auteur d’une quinzaine de romans et de récits, qui ont reçu de nombreux prix. Parmi ces oeuvres : Le Sandwich (1974), Les Girls du City-Boum-Boum (1975), La Tête du chat (1978), Talgo (1983), Contrôle d’identité (1985), Paris-Athènes (1989).

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