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Mahmoud Abou-Douma : Backstreet cherche à semer la joie partout et à découvrir l’autre

May Sélim , Lundi, 03 avril 2017

Trois questions à Mahmoud Abou-Douma, fondateur et directeur du Festival Backstreet.

Mahmoud Abou-Douma
Mahmoud Abou-Douma

Al-Ahram Hebdo : Pourquoi cette édition a-t-elle été retardée pendant plus de six mois et s’est-elle limitée à quatre jours seulement ?
Mahmoud Abou-Douma : D’habitude, le rendez-vous annuel du festival a lieu au mois d’octobre. Nous avons tout préparé pour octobre 2016, mais en raison de la crise économique et la dévaluation de la livre égyptienne, nous nous sommes arrêtés. Les frais de résidence des troupes ont doublé. Nos sponsors ne pouvaient pas couvrir le budget nécessaire pour le festival. Il fallait attendre, chercher d’autres sources de financement et relancer le festival quelques mois plus tard. On a donc réduit la durée du festival d’une semaine à quatre jours pour des raisons budgétaires. Nous avons donc préféré tenir cette édition malgré les difficultés pour répondre aux attentes des Alexandrins et ne pas s’éloigner du public.

— Que dites-vous de cette quatrième édition marquée par de multiples projets de coopération entre des troupes égyptiennes et d’autres européennes ?
— Ces projets de coopération étaient nécessaires. C’est un moyen de surmonter la crise financière actuelle. De plus, la coopération avec une troupe européenne permet d’échanger les expériences. Le Backstreet vise à semer la joie et à découvrir l’autre. Et dans ce cadre, nous avons plusieurs projets comme Eskenderia Bivouac. De plus, ma troupe indépendante, Le Théâtre alternatif, a collaboré avec la troupe allemande Grotest Maru pour donner le spectacle Equinoxe. Ce spectacle met en relief la spécificité de Berlin et celle d’Alexandrie. D’ailleurs, Copenhaguen Drummers ont aussi animé un atelier avec les troupes égyptiennes The Percussion Show et 2DF Parkour pendant deux jours. Les trois ensembles ont bien enflammé le théâtre du centre culturel des Jésuites.

— Comment avez-vous collaboré avec le Festival cairote en cours D-CAF ?
— Nous nous sommes mis d’accord avec Ahmad Al-Attar de tenir notre festival en parallèle avec les activités de D-CAF et d’avoir deux villes en pleine activité. En plus, en faisant notre programme nous avons pris en considération le programme de D-CAF. S’ajoute à cela le fait que D-CAF nous a proposé d’accueillir des artistes et des spectacles comme Les Marionnettes de Budapest, donné par la troupe hongroise Bence Sarkadi l

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