La construction d’un musée sous-marin est un rêve et un besoin urgent, afin de ressortir les antiquités sous-marines englouties. Aujourd’hui, le Centre des activités sous-marines a arrêté le repêchage des antiquités et complète seulement les travaux de documentation et d’inventaire à cause de l’entassement des dépôts du ministère des Antiquités ainsi que les musées. «
Bien que les études du projet du musée sous-marin existent et aient été confiés au célèbre architecte français Jacques Rougerie, spécialiste des habitats sous-terre, qui a notamment travaillé pour l’Océanopolis de Brest
(qui est un centre de culture scientifique consacré aux océans), le projet n’a pas avancé », souligne Ahmad Abdel-Fattah, ancien directeur du Musée gréco-romain et conseiller actuel auprès du ministère des Antiquités.
Les travaux auraient dû commencer en 2010 et durer deux ans et demi. Ils ont été remis à 2011, puis à 2012, puis tout s’est arrêté. « Le but de ce projet n’est pas seulement de créer une nouvelle attraction pour les visiteurs d’Alexandrie et les touristes, mais encore de mettre en scène les trésors engloutis de l’Egypte et de fournir une opportunité aux visiteurs d’admirer les restes du phare d’Alexandrie, l’une des sept Merveilles du monde, ensevelis sous les eaux, ainsi que la cour royale du palais de la reine Cléopâtre, dont plus de 60 pièces ont survécu, y compris un sphinx avec les autres vestiges de l’ancienne ville d’Alexandrie », ajoute Abdel-Fattah. Ce projet vise également à protéger les trésors contre la pollution dans la baie, et contre les dommages causés par les ancres des bateaux de pêche.
L’ancien port oriental d’Alexandrie, situé en face de la Bibliotheca Alexandrina, est l’emplacement qui a été choisi pour le musée sous-marin, et une adjudication mondiale devrait être faite pour choisir la société qui va financer le projet. « Nous avons déjà plusieurs offres, la Chine s’est intéressée à ce projet. Jusqu’à présent, il n’y a pas de forte volonté de la part des responsables en plus du manque de financement pour l’étude de faisabilité que doit faire le ministère lui-même », conclut Abdel-Fattah.
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