L’Egypte a terminé 3e aux Championnats d’Afrique de natation qui se sont achevés le 23 octobre dernier dans la ville de Bloemfontein en Afrique du Sud. Ce grand rendez-vous sportif, qui a réuni 125 participants en provenance de 13 pays africains, s’est terminé par la victoire de l’Afrique du Sud qui s’est placée à la première place du classement final. L’Afrique du Sud est suivie par l’Algérie, avec un total de 19 médailles dont 7 d'or, 6 d’argent et 6 de bronze, et l’Egypte 3e. Les seules 3 médailles d’or de l’Egypte ont été remportées par Marawan Al-Amrawi sur le 800 m nage libre en un temps de 8:13.07 min, Mohamad Samy sur le 50 m dos en un temps de 26:62 sec, et Youssef Hossam en eau libre.
Notons que l’Afrique du Sud est le pays le plus titré de cette compétition, puisqu’elle a été sacrée championne d’Afrique ces dix dernières années. L’Egypte, elle, a participé à ce tournoi avec 12 nageurs : 6 hommes et 6 dames qui font partie de la nouvelle génération de nageurs égyptiens. « Malheureusement, les nageurs les plus doués, comme Farida Osman et Ahmad Akram, n’ont pas pu prendre part à ce tournoi du fait qu’il coïncidait avec le commencement de l’année scolaire aux Etats-Unis, où ils étudient. L’Egypte a participé à ce tournoi avec de jeunes nageurs mais très talentueux, qui ont excellé malgré la forte concurrence sud-africaine », explique Chérif Habib, directeur technique de la sélection. Il donne l’exemple du nageur Marawan Al-Amrawi qui a brillé en enregistrant à lui seul 6 médailles, une d’or sur le 800 m libre, et 5 d’argent sur le 200 m nage libre, le 400 m nage libre, le 1 500 m nage libre, le 4x200 m relais et eau libre. Selon Chérif Habib, le résultat de l’Egypte est bon, vu la qualité des autres compétiteurs comme l’Afrique du Sud et l’Algérie qui possèdent des nageurs très expérimentés évoluant à l’étranger. « En Afrique du Sud, la natation est une discipline phare. Ce pays est considéré comme l’un des 20 meilleurs Etats du monde en natation. Elle possède des nageurs qui ont raflé des médailles olympiques et mondiales. Je pense que les résultats égyptiens montrent bien que la nouvelle génération est sur la bonne voie et qu’elle est apte à s’imposer sur la scène africaine et mondiale », ajoute Chérif.
Pour bien se préparer à cette compétition, la sélection a effectué un stage fermé au Stade du Caire, 15 jours avant la compétition. « La sélection n’a pas eu la chance d’effectuer un stage à l’étranger pour des raisons financières, car la fédération avait consacré une grande part de son budget à la préparation des JO de Rio », conclut Chérif.
Lien court: