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Squash : Des Pharaons historiques

Chourouq Chimy, Mercredi, 30 mars 2016

Les Egyptiens Mohamad Al-Chorbagui et Nour Al-Cherbini ont réalisé un exploit de taille en remportant le British Open qui s’est achevé dimanche dernier. Al-Chorbagui conserve son titre, tandis qu’Al-Cherbini devient la première Egyptienne à remporter ce tournoi prestigieux.

Squash : Des Pharaons historiques
Une première au British Open, 4 nalistes égyptiens hommes et dames.

Pour la première fois dans l’histoire du British Open, le plus prestigieux des tournois de squash, 4 Egyptiens ont disputé les finales seniors et dames. En seniors, Ramy Achour, actuellement n°5 mondial PSA (Association des joueurs professionnels de squash), a affronté en finale son compatriote Mohamad Al-Chorbagui, n°1 mondial. Ce dernier a remporté la finale, qui a eu lieu dimanche dernier, sur le score de 3-0, conservant ainsi le titre pour la deuxième fois consécutive. « C’est le plus beau moment de ma vie de remporter un tournoi de taille comme le British Open. Je suis vraiment ravi de mes bonnes performances », note Al-Chorbagui. A noter qu’il a remporté, lors de la saison 2015/2016, 4 autres titres importants. Une performance ayant un double avantage : elle prouve que cet athlète mérite de se classer à la 1re place au classement mondial, et garantit qu’il maintiendra ce bon classement pour un certain temps.

Mais remporter le titre n’était pas le seul fait d’arme des Egyptiens lors de cette édition du British Open. Ramy Achour a montré un excellent niveau en terminant finaliste. C’était un grand exploit pour ce jeune qui vient de disputer son premier important tournoi après une longue période de blessure et de traitement. « Achour est un joueur très solide. Il a brillé lors de ce tournoi. Son niveau de jeu prouve qu’il a bien récupéré, et qu’il est en très bonne forme. Il a réussi son comeback », souligne Al-Chorbagui. De grands joueurs tels que le Français Grégory Gaultier, n°2 mondial, a déclaré qu’en dépit de sa défaite inattendue contre Achour en demifinales, le fait de jouer contre un joueur talentueux comme Achour et être sur le point de le battre est un vrai exploit.

En compétition dames, les Egyptiennes ont réalisé la grande surprise. Pour la première fois, une Egyptienne remporte le titre du British Open. « Je suis tellement contente que je n’arrive pas à m’exprimer.

C’est une prouesse d’être parmi les 4 Egyptiens finalistes du British Open. Je suis fière d’être la première Egyptienne à remporter ce titre de taille et le futur du circuit du squash mondial », dit Nour Al-Cherbini, n°5 mondiale. En finale, cette dernière a battu sa compatriote la jeune talentueuse Nouran Gohar, n°8 mondiale sur le score de 3 à 2. Les demi-finales d’Al-Cherbini et Gohar étaient toutefois un succès exceptionnel. Al-Cherbini a atteint la finale après avoir battu en demifinales la légende malaysienne Nicol David, n°2 mondiale, sur le score de 3 à 1. David est une forte et expérimentée joueuse qui a trôné sur le classement mondial pendant des années et qui a conservé le titre de championne du monde pendant longtemps. Toutefois, Gohar atteint la finale en battant en demi-finales la Française Camille Serme, n°5 mondiale, qui la devance de beaucoup en classement et expérience.

Toutefois, ces 4 Egyptiens n’ont pas été les seuls à briller lors de cette compétition. D’autres ont brillé tout au long des différents stades. En compétition seniors, Karim Abdel-Gawad, n°7 mondial, a terminé demi-finaliste pour la première fois de sa carrière. Ali Farag, n°14 mondial, qui a terminé quart de finaliste, a fait une grande impression en éliminant, dès les premiers tours, le solide joueur anglais Nick Matthew, n°2 mondial. Marwan Al-Chorbagui, n°11 mondial, a réalisé un résultat satisfaisant en terminant quart de finaliste.

Seule Ranim Al-Wélili a déçu ses fans après avoir été éliminée des quarts de finale par sa compatriote Gohar. En réalité, Al-Wélili n’est pas en bonne forme depuis quelques mois, ce qui a influencé son niveau et ses résultats, et ainsi son classement mondial. Ce qui l’a obligée à laisser sa place au sommet du classement mondial pour être actuellement n°3 mondiale. « Je travaille énormément pour récupérer mon niveau, mais j’ai besoin de bien me concentrer », note Al-Wélili .

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