Mardi, 18 février 2025
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Les agressions contre les femmes en recrudescence

Mardi, 22 janvier 2013

25 Janvier
Saly Zahran, première martyre de la révolution.

Le 28 janvier 2011, Randa Sami, une infirmière qui accomplissait son devoir dans l’un des hôpitaux de fortune installés à Tahrir, place emblématique de la révolution, a été frappée violemment à la colonne vertébrale par les forces de sécurité. Depuis, elle est paralysée et se déplace en chaise roulante.

En novembre 2011, la journaliste Mona Al-Tahaoui est arrêtée à la place Tahrir après avoir été rouée de coups. Elle est restée en détention provisoire au siège du ministère de l’Intérieur, au centre-ville du Caire.

Le samedi 17 décembre 2011, « la femme au soutien-gorge bleu » est battue et délestée de ses vêtements par des militaires, lors d’échauffourées près du Conseil des ministres. Devenue le symbole de militantisme féminin, cette femme a été surnommée « Set al-banat ».

25 Janvier
L'infirmière Randa Sami continue à exercer son droit envers l'Egypte malgré sa paralysie.

Le 17 décembre 2011, Azza Helal subit un traumatisme crânien suite aux coups de bâton reçus à la tête lors des événements aux abords du Conseil des ministres.

25 Janvier
Les femmes manifestent contre le harcèlement sexuel pendant la période de transition.

Le 17 décembre 2011, Ghada Abdel-Khaleq est frappée avec une barre de fer par 10 militaires. Traînée par terre près du Conseil des ministres, elle est ensuite agressée et déshabillée par des militaires.

Les 18 et 19 décembre 2011, les femmes manifestent contre le harcèlement sexuel et dénoncent les actes de violence de l’armée. Un grand rassemblement a lieu devant le syndicat des Journalistes. Elles brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire : « Banat Masr, khat ahmar ! » (les filles d’Egypte, une ligne rouge).

25 Janvier
Une fille est traînée par les cheveux comme beaucoup d'autres par des militaires.

Le 25 décembre 2011, Hend Badaoui, professeur à la faculté de pédagogie de l’Université de Banha (Delta), est blessée à la tête et subit 20 points de suture. Elle est torturée à l’électricité au niveau des oreilles. Ce qui lui provoque des troubles sur une partie du cerveau, troublant son équilibre. Le 5 décembre 2012, Ola Chohba est rouée de coups par les Frères musulmans et les salafistes devant le palais présidentiel. Elle est parmi celles qui manifestaient contre le dernier décret présidentiel. Lors des mêmes incidents, Lina Megahed est traînée par les cheveux par des membres du courant islamiste. Elle reçoit des coups violents sur les pieds.

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