31 octobre : Un avion russe, transportant 217 touristes et 7 membres d’équipage s’écrase dans le Sinaï. L’avion, appartenant à la compagnie Metrojet, avait décollé de l’aéroport de Charm Al-Cheikh à 5h51 et perdu tout contact avec la tour de contrôle 23 minutes après. Tous les passagers sont morts, les débris de l’avion sont dispersés sur une superficie de 40 km2.
Les compagnies aériennes Lufthansa, Air France, en plus des compagnies appartenant aux Emirats arabes unis changent leurs itinéraires de vols pour éviter de passer au-dessus du Sinaï. De nombreuses compagnies les suivent, telles que Irish Airways, Scandinavia Airways et Turquish Airline.
1er novembre : Le chef de la commission d’enquête russe, Viktor Sorochenko, annonce que l’avion a été écrasé dans l’air, mais qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions.
2 novembre : Le directeur de la compagnie Kogalymavia, plus connue sous le nom de Metrojet, Alexander Smirnov, annonce que l’unique explication du crash est une action extérieure et non une défaillance technique ou une erreur humaine. Il affirme que l’avion n’a cessé de chuter depuis l’incident.
3 novembre : Les Etats-Unis annoncent qu’un de leur satellite infrarouge a détecté un éclair de chaleur à la position où se trouvait l’avion lors de sa perte de contrôle. Ils ajoutent que cet éclair peut être le résultat de nombreux facteurs, dont une explosion de l’un des réservoirs de gaz, une bombe, ou une explosion due à un problème mécanique.
4 novembre : L’Angleterre annonce qu’elle suspend tous ses vols à destination de Charm Al-Cheikh en attendant une évaluation des mesures de sécurité à l’aéroport. Elle annonce qu’elle rapatrie ses citoyens bloqués à Charm Al-Cheikh le plus rapidement possible.
5 novembre : Les services de renseignement britanniques et américains révèlent qu’ils ont intercepté des échanges verbaux entre des suspects évoquant une bombe à bord d’un avion. La France, l’Allemagne et les Etats-Unis déconseillent à leurs citoyens de se rendre à Charm Al-Cheikh.
6 novembre : La Russie annonce la suspension de ses vols à destination de l’Egypte et affirme mettre en place des moyens pour rapatrier l’ensemble de ses citoyens qui se trouvent en Egypte, estimés à 80 000 personnes.
Un expert européen, participant à l’enquête, révèle à la chaîne France 2 qu’après une étude des informations contenues dans les boîtes noires de l’avion, les indices penchent vers l’explosion d’une bombe.
7 novembre : Le chef de la commission d’enquête égyptienne, Ayman Al-Moqaddem, annonce, lors d’une conférence de presse, qu’il est encore trop tôt pour déterminer la cause du crash de l’avion, et que les recherches sont encore en cours.
8 et 9 novembre : Aucune nouvelle déclaration ne vient confirmer ou infirmer l’hypothèse de l’accident. Les rapatriements se poursuivent.
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