De violents heurts ont opposé, dimanche dernier, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, des musulmans aux forces de l’ordre israéliennes. Ces dernières ont expulsé, pour la première fois, la garde jordanienne positionnée sur le site sacré, jugé ultra-sensible.
Israël est, en effet, face à un nouveau revers à l’Onu, qui vient de donner son accord pour hisser le drapeau palestinien devant son siège à New York. Il s’agit cependant avant tout d’une victoire diplomatique symbolique, visant à terme à faire reconnaître l’Etat palestinien. Une résolution en ce sens a été adoptée par 119 voix pour, 8 contre et 45 abstentions sur les 193 pays membres de l’Onu.
Les Etats-Unis et Israël ont voté contre. L’ambassadrice américaine, Samantha Power, a affirmé que hisser le drapeau palestinien ne remplace pas les négociations (entre Israéliens et Palestiniens) et ne rapprochera pas les deux parties de la paix. Les Européens sont finalement allés au vote en ordre dispersé après des efforts pour trouver une position commune. L’Onu a désormais 20 jours pour se préparer à déployer le drapeau palestinien à son fronton.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, doit participer à la session annuelle de l’Assemblée générale et à un sommet sur le développement durable. Il prononcera un discours devant l’Assemblée le 30 septembre.
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