Russie
Moscou évoque une possibilité d’une large coalition contre Daech. « L’accord lève les obstacles, largement artificiels, à la constitution d’une large coalition pour combattre Daech et d’autres groupes terroristes. Cela apporte des arguments à la promotion de la création au Moyen-Orient d’une zone sans armes de destruction de masse », écrit le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sur le site du ministère.
Arabie saoudite
Farouche opposante à Téhéran, elle a conseillé à l’Iran de s’occuper de ses affaires internes. « Avec la conclusion de cet accord, l’Iran se doit de mettre ses ressources au service de son développement et de l’amélioration des conditions du peuple iranien au lieu de provoquer des troubles qui susciteraient des réactions des pays de la région », a indiqué le porte-parole officiel du Royaume.
Emirats arabes unis
Abu-Dhabi a indiqué que l’accord peut être l’occasion d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les pays de la région du Golfe. « L’Iran peut avoir un rôle significatif dans la région à condition qu’il révise sa politique et cesse ses ingérences dans les affaires intérieures de pays comme l’Iraq, la Syrie, le Liban et le Yémen ».
Egypte
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que son pays suit de près l’accord et étudie ses articles, espérant qu’il contribuera à réaliser la paix et la stabilité dans la région.
Israël
Benyamin Netanyahu, premier ministre, autre opposant farouche aux négociations avec Téhéran, a qualifié l’accord d’« erreur historique » et a ouvert un compte Twitter en persan pour l’attaquer.
Onu
Le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a salué un accord « historique », estimant qu’il peut « contribuer de manière essentielle à la paix et à la stabilité dans la région et au-delà ».
Liban
Le leader du Parti Socialiste Progressiste (PSP), Walid Joumblatt, redoute que « cette étape ne vienne jeter de l’huile sur le feu des crises au Moyen-Orient ». Son rival politique, Sleiman Frangié, chef du courant des Marada, proche du Hezbollah, a pour sa part souhaité que l’accord puisse avoir « des retombées positives sur le Liban et la région ».
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