Annoncé le 5 août 2014, ce projet devra permettre d’augmenter le nombre de navires traversant le canal, d’accroître ses recettes à 259 milliards de dollars par an et de réduire la durée d’attente des navires de 11 à 3 heures maximum. Il s’agit de creuser une voie parallèle au canal qui s’étale sur 34 km en plus d’élargir le canal actuel. Le nouveau canal sera inauguré le 6 août 2015. Des sociétés émiraties, belges, hollandaises et américaines participent au projet. Les préparatifs de la grande fête d’inauguration ont lieu actuellement.

L’axe du Canal de Suez

Il s’agit de créer des projets industriels profitant des navires qui traversent le canal. Le développement consiste en des activités comme l’assemblage de véhicules, l’industrie pétrochimique, l’industrie du bois et du textile, et des projets offrant des services aux navires qui traversent le canal. Le plan de développement de la zone du canal est achevé. Mohab Mamiche, chef de l’Autorité du Canal de Suez, a annoncé le 30 mai dernier que les travaux commenceront la semaine prochaine.

La pyramide d’or

C’est un projet d’exploitation minière et des projets de développement industriel, touristique, commercial et agricole dans la région englobant les villes de Qéna, de Safaga et de Qosseir. Le projet s’étale sur 840 000 feddans (352 800 hectares). Une société italienne a signé un accord avec l’Autorité égyptienne générale du développement industriel en mars 2015 pour l’étude générale du projet. Les résultats seront prêts dans 9 mois, pour un coût de 1,741 million de dollars financés par des fonds koweïtiens.

Le réseau routier national

Le projet vise la construction de routes s’étendant sur 4 400 km. Une première, la route Le Caire-Suez est construite à 25 %. Des contrats avec des sociétés américaines, mexicaines, chypriotes, allemandes, koweïtiennes et émiraties, entre autres, ont été signés pour la construction de ces routes. La date d’inauguration est fixée au mois d’août 2015.

La bonification des terres

Un million de feddans (420 000 hectares) vont être cultivés avec l’eau des nappes phréatiques. Le gouvernorat d’Al-Wadi Al-Guédid (Nouvelle vallée) possède la plus forte allocation de terres qui seront cultivées dans le cadre du projet. Des critères ont été décidés pour l’allocation des terres « remises en état » pour être cultivées lors de la première phase du projet. Dans ce gouvernorat, on a commencé à creuser 10 puits qui serviraient à cultiver 1 400 feddans.