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Unis pour la préservation de l’héritage

Nasma Réda, Lundi, 18 mai 2015

Unis pour la préservation de l’héritage
Bokova a saisi l'occasion pour faire un tour aux ateliers du musée d'Arts islamique.

Poursuivant la campagne de l’Unesco pour la préservation du patrimoine culturel, lancée le 28 mars dernier à l’Université de Bagdad, un groupe de jeunes égyptiens ont organisé la semaine dernière une manifestation symbolique devant le Musée d’art islamique, fortement touché en janvier 2014 par un acte terroriste.

« Aujourd’hui, nous adressons un message clair. Nous n’acceptons pas le nettoyage culturel et nous formerons un front uni pour faire en sorte d’y mettre fin », a déclaré Irina Bokova, directrice de l’Unesco, qui a lancé, depuis Le Caire, la version égyptienne de cette campagne.

Lancée sur les réseaux sociaux via le hashtag #Unite4Heritage, la campagne vise à mobiliser les jeunes du monde entier à protéger leur patrimoine culturel contre toutes sortes de violation.

Elle a été conçue en réponse à la destruction et au pillage du patrimoine culturel dans les zones de conflit, notamment en Iraq. La campagne invite les citoyens des pays arabes à envoyer des photos et à écrire des textes sur la page Web de la campagne, décrivant les sites du patrimoine de leur pays qui sont en danger. Ils peuvent aussi envoyer des « selfies » les montrant devant ces sites avec le hashtag de la campagne. Il s’agit de nourrir un sentiment d’unité face aux menaces visant le patrimoine mondial.

Unis pour la préservation de l’héritage
(Photo : Moataz Abdel-Haq)

Bokova a saisi l’occasion pour faire un tour à l’intérieur du Musée d’art islamique, où les travaux de restauration sont à pied d’oeuvre en vue de son ouverture au public, prévue en octobre prochain. L’Unesco était la première organisation à réagir en assurant une assistance technique et financière (100 000 dollars) pour la restauration de cet édifice historique. Le gouvernement italien a lui aussi promis une somme de 800 000 euros pour la réparation de la façade du bâtiment. « D’autres organisations et gouvernements ont aidé l’Egypte depuis le commencement des travaux il y a plus de quatre mois », souligne Ahmad Al-Choki, directeur du musée. Il a notamment salué les Emirats arabes unis, l’Agence d’aide américaine et le gouvernement suisse.

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