Un grand débat est ouvert autour du projet de loi sur la sécurité que vient de lancer le gouvernement. Certains estiment qu’il en ressortira une copie de la loi d’urgence qui a tant fait souffrir les Egyptiens.
|
Waël Khalil, membre du Conseil national des droits de l’homme, estime que l’absence de définition légale de la torture permet à la police d’outrepasser ses droits. Entretien.
|
La mort sous les coups de la police du jeune Egyptien Khaled Saïd est devenue un symbole de la dureté répressive égyptienne, laquelle a contribué au déclenchement de la révolution du 25 janvier.
|
La torture, l'un des ingrédients de la révolution, est de retour. Les organisations des droits de l'homme continuent à recenser des abus dans les commissariats de police sous Morsi. La réforme de cette institution reste un simple voeu.
|
Les articles se rapportant au pouvoir judiciaire dans le premier brouillon de la Constitution sont au centre d'un vif débat. Ils laissent la porte ouverte à l'ingérence de l'exécutif.
|
Le projet de la nouvelle Constitution maintient le système bicaméral. Les deux Chambres se dotent toutefois de pouvoirs plus élargis.
|
Alaa Qotb, conseiller au Conseil d’Etat et membre de l’assemblée constituante, estime que la première version de la nouvelle Constitution est satisfaisante.
|
Le projet de la nouvelle Constitution accorde plus de prérogatives au premier ministre, mais définit mal les limites entre son pouvoir et celui du président de la République.
|
L’assemblée constituante a rendu public un premier jet de ses travaux. Le texte, encore incomplet, réduit partiellement les larges prérogatives du chef de l’Etat.
|
Des divisons internes secouent le plus important parti salafiste, tandis que les Frères musulmans cherchent à éviter des dissensions en poussant à la tête de leur organisation un candidat de consensus. Pourtant, ces problèmes semblent peu susceptibles d’affecter leur popularité lors des prochaines législatives.
|
L'AKP en Turquie et le FNI au sont deux exemples de partis islamistes au pouvoir. Si le premier réussit remarquablement, le second connaît un échec flagrant.
|
Alors que la commission des affaires des partis doit statuer sur son sort, le parti Al-Nour a surmonté sa crise interne. Mais pour combien de temps ? Rencontre avec Nader Bakkar, porte-parole du parti fraîchement réconcilié.
|
Parmi les 6 candidats ayant déposé leur dossier pour occuper le poste de président du Parti Liberté et Justice (PLJ), la rivalité reste entre les deux caciques de la confrérie : Saad Al-Katatni et Essam Al-Erian. Les deux jouissent d’une large popularité chez les Frères, mais le bureau de guidance fera son propre choix.
|
Walid Khattab, membre de la commission des médias au sein de ce parti, est le plus jeune des candidats.
|
Sabah Al-Saqari est la seule candidate à la présidence du Parti Liberté et Justice (PLJ), bras politique de la confrérie des Frères musulmans. Sa candidature est perçue comme un « décor » pour donner une bonne image au parti.
|
|
Durant sa campagne électorale, Mohamad Morsi affirmait que son programme économique, appelé Al-Nahda, prenait sa source dans son parti. Ce projet existe-t-il vraiment ?
|
En 100 jours, le président comptait régler 64 problèmes. Le bilan est aujourd’hui très loin du compte, alors que les prétextes avancés par ses défenseurs peinent à convaincre.
|
Sécurité, carburant, pain, propreté et circulation : Morsi avait promis de régler ces cinq dossiers épineux dans les 100 premiers jours de son mandat. L’Hebdo a interrogé des experts pour évaluer la mise en œuvre de ses engagements.
|
|