Dramaturge et romancier, Mohamed Salmawy propose des vers écrits au cours des 20 dernières années, dans un premier recueil de poèmes intitulé Aqmar wa aqdar (lunes et destinées). L’amour s’y confond avec la nostalgie du bon vieux temps, et l’histoire avec le rythme du quotidien.
|
Mohab Nasr dresse des portraits de la vie contemporaine d’avant la révolution sous forme de vers. Dans son recueil Mon Dieu, donnez-nous un livre à lire, il plonge dans un humour nouveau pour la poésie, afin de refléter un état de dispersion collective.
|
Passionné par Alexandrie au présent comme au passé, Ibrahim Abdel-Méguid décrit une ville couverte par un ciel gris et pluvieux se confondant avec la mer. Voici un extrait du dernier volet de sa trilogie qui replonge dans l'ambiance de cette ville depuis les années 1970.
|
La poétesse Suzanne El Lackany salue la fête de la francophonie à travers des vers qui, derrière les signes et les couleurs de la nature, posent la question de l’existence. Ils sont tirés de son recueil en cours de publication, Entre ciel et terre.
|
Dialogue imagé et passion supposée, des thèmes sur lesquels Samir Darwich s’interroge dans son nouveau recueil de poèmes Gharam efteradi (amour virtuel). Ces quelques vers posent la limite entre l’émotion instinctive et l’invasion technologique.
|
Prix Sawirès pour le meilleur recueil de nouvelles, les récits captivants d’Ibrahim Daoud esquissent l’univers interne qui gère les relations entre les intellectuels. L’Ambiance générale est une sorte de biographie poétique de l’intelligentsia égyptienne.
|
L’écriture d’Al-Taher Al-Charqawi mérite bien le prix Sawirès. L’auteur recourt à un art abstrait, où les mots révèlent le rapport émotionnel avec les objets dans son oeuvre primée An allazi yorabi hagaran fi baytoh.
|
A travers le personnage de Hatem, star de la télévision et cheikh « contemporain », Ibrahim Eissa dissèque la duplicité d’un discours religieux hypocrite. Voici un extrait de son roman Mawlana, sélectionné à la short-list du Booker arabe.
|
Dans son premier recueil de nouvelles, Hatem Hafez mêle la fraîcheur de l'imagination aux petits secrets anodins du quotidien. Voici un extrait de Biscuit et mélasse
|
Dans son dernier recueil de poèmes, Telawet al-zel (réciter l’ombre), Sayed Mahmoud prend une voix soufie et redonne à la nature son sacré enseveli. En voici quelques vers.
|
Il y a deux ans débutaient les manifestations qui allaient avoir raison du régime Moubarak. Dans un journal qui réussit à faire revivre l’esprit de Tahrir, l’écrivaine Mona Prince rend compte de ces 18 jours historiques.
|
Emad Ghazali plonge dans les détails du quotidien pour en créer des images toutes neuves sur « les vendeurs de la patrie » et sur les yeux qui, « à eux seuls suffisent ». Voici quelques vers de son recueil de poèmes en proses Al-Makan bi khefa.
|
Dans Wogouh sakandariya (visages alexandrins), le poète et écrivain Alaa Khaled relate ses souvenirs de sa muse : l’Alexandrie. Il se remémore l’un de ses lieux fétiches
|
Dans un style à la fois classique et moderne, Ahmad Al-Khamissi nous étonne et nous émeut. Avec concision, il crée un monde d’images qui dépasse de loin la précision de ses mots.
|
Amal Donqol (1940-1983) reste la figure emblématique du poète rebelle aux positions tranchées de la gauche radicale. En voici quelques vers de ses oeuvres complètes (éditions Madbouli 2005) où la mort ne cesse de rivaliser avec le poème.
|
La version française de Ayza atgawez (la ronde des prétendants) de Ghada Abdel-Aal vient d’être publiée. Elle garde le même humour décapant qui a caractérisé ce blog, devenant un best-seller. Elle y met à nu la cruauté d’une société qui expose une toute jeune fille à la ronde infernale des prétendants.
|
Présélectionné pour le prix Booker du roman arabe, le roman de Adel Assaad Al-Miry, Lam aod akol al-marron glacé (je ne mange plus les marrons glacés), se démarque par une écriture à la frontière entre le suspense policier et les hallucinations psychiques. En voici un extrait sur les dessous de la mort de Rita.
|
Dans son nouveau recueil de poèmes en prose, Al-Hanin al-aari (le désir révélé, Gebo 2012), Abdel-Moneim Ramadan erre entre visions spirituelles et cauchemardesques. Mais la voix profonde du poète prévoit « que la nuit autour de lui se dissipera ».
|
C’est l’histoire d’un petit garçon passé par tous les petits boulots pour seconder sa mère devenue veuve, que raconte l’écrivain égyptien Mahmoud Al-Wardani dans son dernier roman, Beit al-nar (Merit, 2011). Dans ce passage, il décrit le quartier de Zamalek au Caire tel que le perçoit un adolescent de Choubra.
|
Avec audace et profondeur, Chérif Hatata conte l’histoire d’un viol qui ne peut que remuer notre être et nous remplir de révolte. Voici un chapitre de Nour, son dernier roman sorti aux éditons Masr Al-Mahroussa.
|