Nagat Ali dissèque les limites du quotidien, du mythe et des tréfonds de l'âme humaine. En voici quelques vers de son recueil de poèmes en prose Mesla chafrati sekkine (comme la lame d’un couteau).
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Dans cette nouvelle tirée de son recueil Les Feuilles du paradis, Bahaa Abdel-Méguid met en parallèle le déplacement de la statue Ramsès et le déclin de l’image du peuple égyptien.
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La Palestinienne Yasmine Zahrane relate dans son nouveau roman Rouh tabhass an gassad (une âme en quête d’un corps) le rapport lointain et enchevêtré entre la terre de Canaan et les pharaons.
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En 1826, Rifaa Al-Tahtawi, figure de proue de la renaissance arabe, est à Paris. Il y décrit les coutumes de ses habitants entre surprise, incompréhension et admiration. Extraits de L’Or de Paris.
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Dans son nouveau roman, Yasser Abdel-Hafez joue sur les différents niveaux de récit, d’écriture, ou de personnages. Il s’agit ici du narrateur Khaled Maamoun qui, pour réussir à avoir un nouveau boulot audit « Palais des aveux », doit écrire, à l’instar d’un écrivain, le parcours de sa vie. Extrait de Kétab al-aman.
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Le Syrien Khaled Khalifa tisse la saga d’une famille d’Alep, pour dépeindre l’oppression et la marginalisation imposées à ses compatriotes, la violence et la peur vécues au quotidien. En voici quelques fragments d’Il n’y a pas de couteaux dans les cuisines de cette ville.
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Dans son nouveau recueil de poèmes, Gihan Omar part de l’expérience de la perte du partenaire et se met sous sa peau au-delà de la séparation. Non pas pour jouer une note d’affliction, mais pour se poser des questions plus profondes sur l’existence, souvent à travers l’humour.
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Décrivant un fonctionnaire naïf à la recherche d’un boulot, Chérif Loutfi capte dans son premier roman des moments du retour de l’âme après une longue dérive. Extrait de Hékayet Saïd Al-Masry (l’histoire de Saïd Al-Masry).
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Dans son nouveau recueil de nouvelles, Montasser Al-Qaffache expérimente l’écriture en observateur de la rue, contemplant les changements de la grande ville et leur rapport avec le quotidien des passants. Voici deux nouvelles tirées de Fi mostawa al-nazar (à vue d’oeil).
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Avec humour et vivacité, Saïd Nouh revisite le thème de la superstition liée le plus souvent à la religion populaire. Cette nouvelle, tirée de son recueil Feuillets de la voiture du sud, a été sélectionnée dans une anthologie des nouvelles égyptiennes intitulée Men oyoune al-qessa al-masriya.
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Le septuagénaire iraqien Saadi Youssef revient sur les histoires d’amour et d’abandon qu’il lie à la terre adorée de Bagdad. Voici des vers inédits qui évoquent, mieux que tous les autres, l’aspect romantique d’un grand révolutionnaire.
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Yéhia Al-Taher Abdallah (1938-1981) est l'écrivain qui a su peindre le monde de la Haute-Egypte avec poésie et sincérité. Son écriture marie la superstition au quotidien, à tel point que l'on se demande à chaque fois dans quel monde l'on se trouve. Nous publions ici le 3e chapitre de son chef-d’oeuvre Al-Touq wal eswéra, qui dévoile le monde superstitieux de la fertilité.
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Radwa Achour, écrivain et professeur-militante membre du mouvement 9 Mars pour l’indépendance de l’université, évoque son quotidien de la révolution où l’expérience de la maladie se chevauche avec la trame de la vie. Dans ce texte, elle rouvre un dossier d’actualité : celui de la création d’unités de sécurité universitaire.
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Dans son roman publié en 2012, Ezzeddine Choukri Fishere, romancier et politologue, imagine différents scénarios de l’avenir de la révolution égyptienne. Dans cet extrait de Bab al-khoroug, nous sommes en 2016, le ministre Ezzeddine Fikri tente de conclure un accord avec les différentes forces politiques.
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Dans le recueil d’Ahmad Al-Shahawy, c’est la femme qui occupe le point central de la méditation poétique. L’image de la mère (Nawal Issa), que le poète a perdue dès son enfance, se mêle à la terre et à l’amour perdu qui se transforme en lamentation mystique. Extraits choisis de Bab wahed wa manazel.
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Dans son nouveau roman, Darih abi (tombeau de mon père), Tareq Imam décrit, à travers des contes, un monde de traditions populaires. Il y suscite les questions épineuses de la culture paternelle, l’imaginaire religieux et le conflit légende/vision fondamentaliste religieuse.
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Le poète Amin Haddad, lié aux différentes manifestations depuis le 25 janvier 2011, et dont les vers sont repris par le groupe Eskenderella, insiste sur le fait que « ce soir c’est une révolution, demain il y aura une révolution, et après-demain nous triompherons ».
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L'amour comme ultime salut. C'est la devise de la poétesse Magda Saadeddine, qui part sur les traces du soufi Al-Chérazi et avoue être touchée par un feu imperceptible. Ces quelques vers sont tirés de son recueil de poèmes Toloul al-ghassaq.
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Avec pour arrière-fond les protestations du 25 janvier et les événements qui les ont suivies, le nouveau roman de Fouad Qandil dresse l'histoire de l'activiste Nagui sorti de prison avec la révolution, et qui recherche sa bien-aimée disparue au cours des événements. Extrait de Dawlet Al-Aqrab (l’Etat du Scorpion).
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De son exil volontaire au Canada, Iman Mersal, cette passionnée des lieux, pratique l’exercice douloureux du renoncement, comme l’annonce le titre de son recueil Hatta atakhalla an fékret al-boyout. En voici quelques extraits.
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