Place tahrir

La révolution continue

 A 9 jours des premières législatives post-Moubarak, une flambée de violence explose sur cet endroit emblématique. Des tactiques à l’ancienne et les incidents sanglants remettent en question le sort des législatives. Une situation très grave.

 

Frères et salafistes sur le devant de la scène

Ils se sont donné rendez-vous vendredi dernier pour une nouvelle manifestation, cette fois-ci dominée par les islamistes contre les militaires et la charte d’Al-Sélmi. Mais elle n’a été que le prélude des événements sanglants qui ont commencé samedi.

 

La charte honnie des principes constitutionnels

Ce document continue à susciter les critiques de nombreuses forces politiques. Il semble à présent sans la moindre valeur. 

 

 

 

Partis et figures

 Nouvelles formations issues de la révolution, des avatars du PND, salafistes et Frères, gauche et libéraux, tous sont sur la liste avec leurs représentants les plus significatifs.

 

Une observation de pure forme

 

Le fait que les élections soient surveillées par des ONG égyptiennes et étrangères n’est pas une garantie de transparence. Seule la participation massive des Egyptiens peut éviter la fraude.

 

Seuls 4 % des expatriés pourront voter

 

 355 569 citoyens se sont fait enregistrer aux consulats et aux ambassades

pour pouvoir voter aux élections législatives. Il y aurait pourtant près de 8 millions d’Egyptiens vivant à l’étranger.

 

Le labyrinthe législatif

 

Système électoral nouveau, informations peu précises ou inaccessibles, plus de 50 partis et un nombre sans précédent de candidats sont au rendez-vous aux prochaines élections

législatives. Le citoyen a toutes les raisons pour perdre la boussole. Tour d’horizon.